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Histoire et Patrimoine

Aux origines, la Romanité
Créée il y a plus de 2 000 ans autour d’une Source divinisée que l’on appellera plus tard Nemausus (située dans les actuels jardins de la Fontaine), Nîmes fut l’une des plus importantes colonies du monde romain. Traversée par la Via Domitia, route qui reliait Rome à l’Espagne, elle était déjà située à un carrefour commercial et culturel de toute première importance.

Nîmes a connu son apogée sous le règne de l’Empereur Auguste. C’est de cette époque que datent les célèbres monuments romains de la ville, parmi les plus beaux et les mieux conservés de l’ancien empire :

Les arènes, amphithéâtre remarquablement conservé qui fut, au gré de l’histoire, lieu de spectacle, forteresse et place d’habitation, et dont la colossale restauration est en cours jusqu'en 2034 (en savoir plus)

La Tour Magne, la Porte Auguste et la Porte de France, témoignages de l’ancienne enceinte de la ville (en savoir plus)

Le castellum divisorium, point d’arrivée de l’aqueduc de Nîmes (en savoir plus)

Les mosaïques d'Achille et Penthée
En 2007, deux grandes mosaïques, dites d’Achille et Penthée, ont été découvertes lors de fouilles préventives sur le chantier des Allées Jaurès ; elles ornaient en leur temps une domus, riche villa romaine.

Petite histoire d'un emblème unique
Après la campagne d’Egypte, certains des soldats d’Auguste s’installèrent à Nîmes. Leur victoire fut symbolisée par un crocodile enchaîné à un palmier, une représentation reprise alors sur des pièces de monnaie frappées à Nîmes et devenue bien plus tard (sous François 1er) les armes puis l’emblème de la ville. Dans les années 1980, l'association palmier / crocodile est réinterprétée par Philippe Starck. Présente un peu partout dans la ville, l'illustration d'origine antique ne manque pas de piquer la curiosité des visiteurs...

Une cité industrieuse riche de son textile
À la fin du Moyen-Âge, Nîmes connaît une activité florissante, surtout grâce au savoir-faire de ses drapiers : ils créent la célèbre toile de Nîmes, prémice du jean « Denim ».
Après avoir connu les violences des guerres de religion (les Protestants sont alors très nombreux dans la cité), Nîmes bénéficie de l’essor de son industrie textile (du travail de la soie notamment). La ville se dote d’hôtels particuliers dont les façades, parfois austères, cachent toujours de superbes cours intérieures.
Au Siècle des Lumières, autour de l’antique source, sont édifiés les vastes et somptueux jardins de la Fontaine, dessinés par Mareschal. Ils sont aujourd’hui classés “Jardins remarquables”. 

L’arrivée du chemin de fer, au XIXe siècle, favorise le développement des exportations, notamment celles de la toile-coton nîmoise, solide et peu coûteuse qui, travaillée par un certain Lévi-Strauss, deviendra la toile de Jean portée depuis dans le monde entier.

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