Pôle éducatif et culturel Jean d'Ormesson

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Inventer l’école élémentaire idéale, celle dont rêvent à la fois les enfants, les enseignants, les parents, les animateurs, les éducateurs sportifs, les agents de cantine et d’entretien, bref, tous ceux qui la fréquentent au quotidien...

En quelques chiffres

  • 25 février 2020 : inauguration du pôle
  • 15 salles de cours
  • 8 ateliers scolaires
  • 1 salle polyvalente
  • 1 ludo-médiathèque
  • 1 FabLab
  • 1 terrain multi-sports
  • Budget global : 10,16 millions d'euros HT

En images

Présentation de l'opération

  • Comment inventer l’école publique élémentaire idéale, celle dont rêvent à la fois les enfants, les enseignants, les parents, les animateurs, les éducateurs sportifs, les agents de cantine et d’entretien, bref, tous ceux qui la fréquentent au quotidien ?
  • Comment assurer les meilleures conditions d’apprentissage, compte tenu du quartier où la réussite éducative est un défi, en raison du manque de mixité sociale et du fort taux d’évitement (35% en 2015) qui a pour conséquence de l’amplifier ?

Telles sont les ambitions affirmées par la Ville, qui remet à niveau les équipements scolaires de son territoire selon un plan d’investissement d’excellence et un objectif de transition écologique bas carbone.

Après les écoles Henri-Wallon, Jean-Carrière, de Courbessac et Pauline-Kergomard, pour ne citer qu’elles, la Ville place le curseur encore plus haut pour cet établissement de quartier qui n’est pas conçu comme un projet urbain mais plutôt comme une aventure humaine co-construite, à laquelle toute une population est associée.

Les subventions FEDER

  • Efficacité énergétique (performance énergétique du pôle éducatif et culturel Jean-d'Ormesson du Mas de Teste) : 83 946,79€
  • Cohésion sociale (volet activités sociales au sein du pôle éducatif et culturel Jean-d'Ormesson du Mas de Teste) : 147 523,04€
Bannière logo "Projet cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional"

Un projet humain plus qu'urbain

L’ancienne école Albert-Camus, située au cœur du Mas de Mingue, était une structure métallique vieillissante datant des années soixante et aujourd’hui inadaptée. Sa reconstruction était donc nécessaire : c'est la solution adaptée, elle fournissait l’occasion d’une expérimentation inédite à Nîmes et en France. Sur plusieurs années, aidée d’un sociologue et d’une anthropologue enseignants-chercheurs, la Ville a impliqué les parents d’élèves, les enfants, les enseignants, les acteurs associatifs et institutionnels, les habitants du quartier pour établir les cas d'usages, les besoins et les envies de chacun. Progressivement, cette méthode a dessiné un document d'aménagement à échelle humaine, alliant l’idée d’un pôle ouvert sur la vie du quartier, accueillant des activités extérieures à un espace d’enseignement.

Suite à un concours d'architecture lancé à l'automne 2016, la maîtrise d'œuvre du projet a été attribuée à l'agence MDR Architectes. Pôle inauguré le 24 février 2020.


La réussite éducative pour horizon

Située en hauteur, sur un terrain surplombant la plaine, la construction est étagée en terrasses superposées avec de larges vues panoramiques sur l’horizon. Cette position dominante joue un double rôle symbolique : elle signifie l’éminence et procure un sentiment d’échappée, d’ouverture sur l’environnement. Elle ouvre largement la perspective de tous points à l’intérieur de l’établissement, dont l’ambition est de donner toutes leurs chances aux élèves qui vont le fréquenter. Clairement identifié dans le quartier, le bâtiment durable se voit de loin, tels une vigie, un signal, suscitant le désir de le rejoindre. 

Privilégiant des matériaux sobres et écocertifiés, intégré au lieu et son paysage de garrigue, il est coiffé d’un volume en “L” en métal oxydé, évoquant l’écorce de pin, perforé comme une mantille pour favoriser les jeux d’ombre et de lumière. Chaque terrasse constitue la cour de l’élément supérieur : une large place est donnée à ces espaces afin de favoriser le bien-être des élèves.


Un bâtiment bioclimatique à énergie positive

Doté d’un cahier des charges rigoureux éligible au label E+ C- (plus d’énergie produite, moins de carbone), le projet développe une véritable stratégie climatique pour réduire ses émissions carbone. Il utilise des matériaux durables écocertifiés (béton écologique à base de produits recyclés), intègre une centrale photovoltaïque en toiture, utilise la lumière par détection de présence et une ventilation double flux afin de maintenir un maximum de température de 28 degrés en été. 

Entièrement câblé en fibre, les consommations et la température du bâtiment seront contrôlées en direct sur le central informatisé que la Ville déploie progressivement pour ses équipements. Il en ira de même pour la surveillance par caméras afin de garantir la sécurité aux abords de l’établissement.