Tribunes politiques de juin 2025

En cette fin de printemps, la Ville de Nîmes célèbre la culture comme un art de vivre qui se développe pour et par les Nîmois. 

Les Journées romaines ont ouvert le grand livre de la Rome antique, alliant à la grandeur de l’Histoire, le décorum de notre présent. La Fête des voisins, grâce à Muriel Thomas, Conseillère municipale déléguée au Spectacle vivant, à la Vie culturelle, aux Festivités des quartiers et à la Fête des voisins, a poursuivi ce même fil, tissant des liens indispensables entre nos quartiers, si précieux et si vitaux. Ce lien social est notre ADN, il n’y a point, sans lui, de cité qui se développe et qui s’enrichit de sa ferveur culturelle. En déroulant ce fil conducteur, nous avons su tisser d’autres liens avec les expositions Textiles, dont celle sur la toile de Nîmes, dans l’ensemble des musées de la Ville, grâce à l’implication de Daniel-Jean Valade, Adjoint à la Culture. 

Mais ce mois de mai n’était que le préambule. Car en juin, la ville s’embrase de musique, de passion et de ferveur populaire. Avec un programme riche de la Feria de Pentecôte, du 4 au 9 juin, proposé par Frédéric Pastor, Adjoint délégué aux Festivités, à la Tauromachie, Valentine Wolber, Adjointe déléguée aux Commerces et nos nombreux partenaires, Nîmes apparaîtra encore une fois comme le coeur battant d’une cité qui ne craint pas les traditions. Une fête à la fois traditionnelle et contemporaine, où se mêlent les penas et les corridas.

Ce n’est pas un hasard si cette édition mettra à l’honneur les Califes de Cordoue, dans un hommage croisé avec la ville jumelle espagnole. Le vernissage de cette exposition, prévue au musée des Cultures taurines, amène non seulement l’élégance du toreo mais aussi la densité historique
des figures comme Lagartijo, Manolete ou El Cordobés. Une transmission ibérique et andalouse qui irrigue depuis des décennies la ville de Nîmes.
En cette même période, les arènes s’ouvriront aux premiers concerts du festival de Nîmes. 

Avant que la saison estivale ne démarre avec la Fête de
la musique au rythme de la chanson de rue, omniprésente dans l’Écusson. Elle sera l’âme d’une ville qui affirme que la culture ne se décrète pas,
mais qu’au contraire, elle se vit. 

Nîmes, nous enseigne quelque chose de précieux : que la pluralité des expressions peut coïncider avec la défense de nos traditions.

Oser organiser une Feria dans toute sa densité, offrir des espaces à la jeunesse avec les Féri’ados, aux aînés avec la Guinguette du CCAS de la Ville de Nîmes, aux aficionados, c’est affirmer que Nîmes est un amphithéâtre, une agora bercée par son héritage et son avenir.

Grâce à l’impulsion de Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes depuis 2001, et l’ensemble de la Majorité municipale, présidée par le 1er Adjoint, Franck Proust, Nîmes ne se contentera pas de célébrer : elle affirmera ce qu’elle est. Une ville qui, fidèle à ses traditions multiples, choisit toujours son passé pour faire rayonner son présent.

Cantines scolaires : il faut un nouveau système de réservation

Le 28 avril, des enfants ont été renvoyés chez eux ou mis à l’écart avec une simple boîte de raviolis, faute de réservation. Cette situation est inacceptable. Enfants et personnels Alae ont souffert de cette situation. Des centaines de familles se sont trouvées en difficulté. Pourtant, les dysfonctionnements du site de réservation sont connus depuis des mois. Nous demandons une meilleure communication de la Ville avec les familles, un nouveau système de réservation, simplifié et construit avec les parents, le paiement à terme échu. À l’heure où nous écrivons ces lignes (16 mai), plus de 700 parents ont déjà signé notre pétition. Nous appelons au dialogue dans l’intérêt de tous.

V. Bouget, J. Menut, C. Giacometti, B. Ferrier, S. Fayet, C. Bastid, M. Bernède, P-É. Détrez.
Contact : elus.ncgping@outlookpong.fr

Depuis longtemps, la situation sécuritaire particulièrement dégradée à Nîmes exige une totale collaboration entre la Police nationale et la Police
municipale. Dans ce domaine comme dans d’autres, le retard pris est considérable. Mais un partenariat ne suffira pas. Dans le cadre du Beauvau
des Polices municipales, nous avons proposé de renforcer les moyens d’investigation des policiers municipaux. Ils doivent pouvoir relever l’identité
d’un délinquant, accéder aux fichiers des véhicules volés et des véhicules assurés, inspecter des bagages dans les transports en commun, contrôler
les coffres des véhicules et accéder aux halls d’immeubles. Ils doivent également pouvoir établir des amendes forfaitaires dans les domaines de la
consommation de stupéfiants et dans le cas de certaines violences « légères ». Seules des prérogatives étendues leur permettront de jouer pleinement leur rôle de force de sécurité.

Valérie Rouverand pour Les Progressistes

À Nîmes, l’insécurité explose, mais le ministre de l’Intérieur persiste dans son double discours.
Grâce au député Yoann Gillet, un Gir (groupe de recherche) a vu le jour. Avec Sylvie Josserand, ils exigent aussi une unité de force mobile à demeure et plus de policiers. 
Le RN réclame par ailleurs l’expulsion des délinquants étrangers, la fin de l’excuse de minorité et des lois fermes. Le gouvernement auquel appartient M. Retailleau s’y oppose… un double discours insupportable ! 

contactping@rnnimespong.fr

Une nouvelle fois, Nîmes a fait la Une des médias à la suite d’une vidéo d’un youtubeur allemand venant « glorifier » le narcotrafic à Nîmes. C’est une insulte à nos lois, nos habitants, notre ville. Cette communication indécente révèle une vérité alarmante : l’État recule, les voyous avancent.
Au-delà du scandale que cette vidéo soulève, et de la condamnation unanime que nous devons porter à ce type de message promotionnel, il constitue le triste témoignage du manque d’autorité de l’État.
Depuis des mois, nous en appelons à l’État afin qu’il prenne la mesure de la réalité. Nous en appelons à la création d’une Unité de force mobile qui devra être définitivement installée à Nîmes afin de rétablir l’ordre. En effet, il faut des policier présents H24 au sein des quartiers. 
En parallèle, il faut aussi renforcer les pouvoirs de notre Police municipale. Nous sommes fiers de nos policiers municipaux, leur travail est aujourd’hui indispensable. Leurs compétences, leur engagement, et leur dévouement doivent être cités. Nous en appelons à donner plus de pouvoirs à la Police municipale afin que leurs missions soient élargies. Ils doivent pouvoir disposer de pouvoirs d’interpellation, d’enquête.
Ne laissons pas quelques criminels salir notre ville. Soutenons nos forces de l’ordre, valorisons les talents, les belles initiatives, les forces vives de nos quartiers. Nîmes est une ville fière. Nîmes ne cédera pas.