Rencontre avec Mathieu Palain

Son père était un sale gosse. Un mauvais élève qui avait beaucoup redoublé et s’était retrouvé, après des études plus que laborieuses, éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Mathieu Palain a entendu a eu envie de découvrir cette réalité.  De cette expérience est né Sale Gosse, premier roman urbain, ultra-réaliste et social qui nous révèle l’histoire bouleversante d’un gamin né du mauvais côté de la vie, Wilfried, et de son éducatrice, Nina. Portraits au réalisme saisissant de notre société et de ceux qui s’y débattent. Mais peut-être aussi en creux un portrait plus intime encore.

Mathieu Palain a 30 ans. Il a grandi à Ris-Orangis dans le 91. La langue des quartiers qui résonne dans ses pages est la sienne. Il rêvait de devenir footballeur puis prof de sport. Ça n’a pas marché alors il a choisi le journalisme. Avec Sale Gosse, il signe son premier roman, percutant.

« Depuis toujours, j’entends parler de la PJJ. Les noms des jeunes résonnaient après le dîner, ceux des collègues aussi. Alors, j’ai eu envie de découvrir cette réalité. En février 2018, j’ai intégré pendant six mois une équipe à Auxerre sans savoir ce que je cherchais, sinon comprendre ce lien si particulier qui se noue entre l’éducateur et le délinquant. J’ai rencontré beaucoup de Nina, beaucoup de Wilfried pour en tirer ce roman. »

En présence d’un éducateur de la PJJ (sous réserve)

Jeudi 24 octobre à 18h
Bibliothèque Carré d’Art - Jean Bousquet – Bibliothèque Adultes (-1)