Mon frère, ma princesse [REPORTÉ]

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C‘est quoi être une fille ? Un garçon ? Les réponses m’ont souvent atterrée. Tant de violences et de regards déjà parfaitement normés. Dans Mon Frère, ma princesse, on voit autant le rêve et le désarroi d’un petit garçon qui se voudrait fille, que la brutalité d’un monde qui ne veut pas parler l’autre dans sa différence et le rejette puissamment.
Catherine Zambon

C’est l’histoire d’Alyan, petit garçon qui préfèrerait être une princesse ou une fée.
C’est l’histoire d’une mère inquiète. D’un père qui ne voit rien. C’est l’histoire de Ben à qui l’on dit : « Tu es un garçon, c’est à toi de faire la loi ! », alors il tape. C’est l’histoire d’un autre, Dilo à qui l’on a dit : « Ton père est parti au Canada… ». C’est l’histoire de Nina, grande sœur de la fée-princesse qui doit vivre avec tout ça. Et deux comédiennes qui incarnent sept personnages pour dire toutes ces histoires, sans jamais juger. Pour dire qu’on peut être l’un, puis l’autre. Pour dire les contradictions humaines. Pour dire qu’on fait partie du monde et qu’on ne peut s’en extraire. Pour dire que nos actes et nos pensées nous inscrivent dans l’Histoire, dans notre histoire et celle des autres.

Avec: Marion Jouandon et Vanessa Mattioli
Mise en scène: Marion Jouandon et Vanessa Mattioli
Texte: Catherine Zambon